Mon enfant de 3ème doit choisir son baccalauréat : général, technologique ou professionnel
Pour l’orientation scolaire en troisième, un dialogue entre les familles et l’institution scolaire est important et est censé conduire à la formulation de choix avisés en fonction des souhaits des élèves mais aussi en fonction de la réalité de leur niveau scolaire.
Ce processus est marqué par quatre étapes :
- Intentions des familles;
- Recommandations du conseil de classe du 2e trimestre;
- Voeux définitifs des familles;
- Décision de l’établissement en fin d’année scolaire.
En théorie, les décisions prononcées par le conseil de classe du troisième trimestre et validées par le chef d’établissement ouvrent la possibilité aux élèves de poursuivre leur scolarité au lycée général et technologique ( 2 GT) ou au lycée professionnel ( 2nd professionnelle ou 1ère année de CAP).
Toutefois, cette décision arrive tard dans le processus d’orientation. Elle ne permet pas toujours de valider un projet construit par l’élève tout le long de sa scolarité au collège et principalement durant l’année de 3ème. Pourtant, ces vœux sont décisifs, c’est ceux qui sont rentrés dans le logiciel Affelnet qui gère l’affectation des élèves.
Car dans les faits, le projet d’orientation est un processus construit tout au long de l’année et les cas de désaccord sont globalement peu nombreux. Mais, ces décisions ont des impacts pour la future scolarité des élèves. Or, plus de la moitié des principaux de collège (58 %) déclarent que les PsyEN (Psychologues de l’Education Nationale remplaçant les conseillers d’orientation psychologues depuis 2017) qui accompagnent le collégien dans la construction progressive de son projet d’orientation ne peuvent pas rencontrer systématiquement tous les élèves de 3e.
Si le collège nécessite des prises de décisions qu’à la fin du cursus en troisième, un bilan d’orientation scolaire en amont peut être extrêmement bénéfique. Non pas pour que l’élève dessine avec précision son avenir, mais pour qu’il prenne conscience de ses capacités. Le bilan d’orientation scolaire à cette période permet donc de développer connaissance et estime de soi. Ainsi, le coach d’orientation scolaire est là pour faire le lien entre l’élève et ses aspirations grandissantes. ODIEP est donc là pour aider les collégiens à comprendre les voies et filières existantes et les perspectives qu’elles ouvrent, de manière non stéréotypée. Car dans les moments d’orientation s’opèrent des choix qui – s’ils sont à l’évidence guidés par la réussite scolaire – n’en incorporent pas moins un futur désiré, des aspirations qui impliquent une vision de soi (ce qu’on est, ce qu’on voudrait/pourrait être) et une vision du futur (de quoi demain sera-t-il fait, quelle capacité ai-je à contrôler mon propre futur). S’y jouent donc des questions de désir/volonté et de pouvoir/contrôle : qu’est-ce que je veux faire ? Qu’est-ce que je peux faire ?
Si le goût pour un métier est un élément important des choix d’orientation, faire son choix en fonction du goût pour une filière ou discipline est également un facteur de satisfaction envers son orientation (Crédoc pour le Cnesco, 2018)
ODIEP accompagne les jeunes collégiens à fonder leurs décisions d’orientation sur une vision des filières qui ne soit ni parcellaire (par exemple limitée aux parcours connus des univers familiaux) ni idéalisée. Les bilans d’orientation scolaire ODIEP se démarque par leurs expertises et méthodologies éprouvées. Grace aux connaissances accumulées suite à 40 années d’expertise et plus de 10 000 bilans d’orientation scolaire effectués, les coachings d’orientation se veulent précis et personnalisés.
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